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Patrimoine artisanal


D’après les chartes de 1372, les fonciniers, souvent agriculteurs vivaient du produit de leur travail. La forêt occupant une grande partie du territoire, ils trouvaient le bois nécessaire, pour en faire leur spécialité.

En 1789 à Foncine, on comptait 7  fromageries et des horlogers grâce à la proximité de la suisse. Cette activité se développa (usine château en 1887).

A la belle saison, des artisans :  boisseliers, tonneliers, couvreurs en bardeaux, vanniers, émigrent en Suisse ou dans les vignobles du Jura.

La forêt et le réseau hydraulique furent un facteur d’industrialisation ; moulins, scieries se sont implantés très tôt :

  • Meuniers qui meulaient les céréales (Orge, avoine, froment)
  • Petites scieries qui offraient du travail aux bûcherons, débardeurs, scieurs. Foncine comptait 4 scieries

Le charbonnier eut jusqu’à la première guerre mondiale une activité importante à Foncine. Ce charbon était employé par l’industrie des forges.

Les métiers du bois : charpentiers, menuisiers, ébénistes, charrons furent bien représentés dans notre village.

Le Lapidaire : cette industrie s’est installée à Foncine en 1890  par les frères Dalloz au Moulin Choudet. Les fonciniers se sont montrés très habiles dans la taille du diamant. Plusieurs se sont installés à leur compte : Henri Faivre en 1926 et Auguste Jeannin à la Scie-sèche. Par la suite l’usine du Micro Rubis (rubis de montre) employa quelques dizaines d’ouvriers. Mais la crise monétaire mondiale de 1929 et le long chômage ainsi que la 2ème guerre mondiale mirent fin à cette apogée.

Les Fonciniers avaient une renommée d’habileté, de gens courageux, et de surcroît très désireux de redonner vie au village, ce fut un atout important pour une nouvelle industrialisation dans les années d’après guerre.